Bioéthanol France,
un syndicat professionnel

Bioéthanol France est le syndicat professionnel qui représente les intérêts des producteurs français d’alcool agricole (bioéthanol-carburant et alcool traditionnel). Le syndicat valorise l’innovation, la collaboration avec les acteurs agricoles, énergétiques et des industries utilisatrices pour une transition vers une économie et une mobilité plus durables.

> Champs d'intervention

Promotion, information, études, plans d'action et représentation

> L'équipe

Présentation de l'équipe opérationnelle du syndicat

> Les adhérents

Les producteurs français d’alcool agricole

L'Alcool agricole,
une richesse issue des plantes

Issu de ressources végétales renouvelables, l’alcool agricole joue un rôle majeur dans l’économie circulaire. Il combine performances économiques et respect de l’environnement tout en répondant aux besoins d’un marché mondial en constante évolution.

> Une filière d'excellence

Exploiter les synergies du végétal

> Les matières premières

Grande variété de matières premières agricoles

> Les procédés

Étapes de fabrication du bioéthanol

> Les principaux débouchés

Applications dans de nombreux secteurs

> Les coproduits

Valorisation optimale des matières premières

Le bioéthanol, le biocarburant
le plus utilisé au monde

Le bioéthanol est un biocarburant destiné aux moteurs essence. C’est le biocarburant le plus utilisé au monde. Il remplace une partie de l’essence fossile dans les carburants de type essence. Il réduit fortement les émissions de gaz à effet de serre et réduit la dépendance au pétrole.

> Un carburant par essence

Le bioéthanol, le biocarburant le plus utilisé au monde

> Les enjeux et atouts

Réduction des émissions de CO₂

> Le SP95-E10

L’essence n°1 en France

> Le Superéthanol-E85

Le carburant du pouvoir d’achat et respectueux de l’environnement

> Le ED95

Un carburant destiné en particulier aux autobus et aux autocars

Une synergie avec les énergies d’avenir

En exploitant les synergies entre le végétal et les nouvelles technologies énergétiques, le bioéthanol s’impose comme un maillon clé de la transition énergétique. Il contribue à bâtir un modèle de mobilité plus durable pour les générations futures.

> Un carburant d'avenir

Une mobilité plus durable

> Le futur E85 100% renouvelable

Une alternative écologique aux carburants traditionnels 

> Notre engagement RSE

Favoriser un modèle énergétique plus durable

> Carburant durable d'aviation

Remplacer le kérosène fossile dans l’aviation

> Carburant maritime

Le bioéthanol dans le transport maritime

Dernières actualités et publications

Retrouvez dans cette rubrique l’ensemble des ressources essentielles pour suivre notre actualité et accéder à nos publications officielles. 

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Données mensuelles du SP95-E10 et du Superéthanol-E85

UE-Mercosur : un mauvais accord pour le secteur européen de l’éthanol, pour les agriculteurs, et pour la souveraineté alimentaire et énergétique

6 Déc 2024 | Communiqués de presse

Même après plus de cinq ans de renégociations et d’ajustements, l’accord UE-Mercosur reste un mauvais accord pour le secteur de l’alcool agricole de l’UE (alcool traditionnel et bioéthanol-carburant), pour les agriculteurs européens et pour la nouvelle orientation de l’Union Européenne vers une plus grande autonomie stratégique industrielle et agricole.

La Commission européenne n’a pas tenu compte des avertissements répétés des producteurs européens de bioéthanol et a décidé d’offrir aux pays du Mercosur une part significative du marché européen de l’éthanol. Ce faisant, l’Union Européenne met en danger les bioraffineries européennes qui produisent de l’alimentation humaine et animale, du bioéthanol-carburant et de l’alcool pour les autres usages et bien plus encore.

Les producteurs européens d’éthanol ne sont pas opposés au commerce international, à condition qu’il soit équitable et intégré dans une stratégie cohérente de long terme, ce dont ont bénéficié les producteurs brésiliens d’éthanol depuis des décennies. Dans l’Union Européenne, nous n’avons malheureusement pas de stratégie de ce type.

Après avoir encouragé des milliards d’euros d’investissements dans les bioraffineries de l’UE dans le cadre de la Directive sur les énergies renouvelables de 2009 dont plus d’1Mrd€ en France, l’UE a pris deux orientations dans le sens inverse, ce qui a conduit à de grandes déconvenues :

• L’une a consisté à contraindre la consommation et la production de bioéthanol, alors que l’UE avait reconnu à juste titre en 2003 que cette énergie renouvelable contribuerait à défossiliser les carburants des transports et à réduire la dangereuse dépendance énergétique de l’UE.

• L’autre a consisté à offrir, dès le début des négociations avec le Mercosur, un quota représentant une grande part du marché naissant de l’éthanol de l’UE en basant le calcul sur une prévision de croissance ambitieuse qui n’a jamais vu le jour en raison de ces restrictions rajoutées par l’UE.

En conséquence, la part du marché de l’éthanol cédée au Mercosur, qui devait représenter environ 6 % d’un marché de l’éthanol équilibré et dynamique, représente désormais 12 % de la production totale de l’UE, sur un marché qui ne croît plus et qui est déjà largement ouvert, dans le cadre d’accords commerciaux conclus entretemps, aux importations provenant de nombreux autres pays, y compris de grands producteurs tels que le Canada et le Pakistan. La France qui produit 20% de l’alcool agricole européen à partir de betterave, de blé et de maïs locaux, notamment en association avec des sucreries et des amidonneries dont les flux de déchets et résidus sont également utilisés, serait la plus touchée.

Au-delà de la menace qu’il fait peser sur nos investissements et des milliers d’emplois, principalement dans les zones rurales, cet accord avec le Mercosur met en péril l’indépendance énergétique et la sécurité alimentaire de l’UE, ainsi que notre capacité à décarboner des secteurs tels que l’aviation, le transport maritime et l’industrie chimique.

Nous encourageons donc la France à continuer à s’opposer à cet accord, notamment en recherchant une minorité de blocage au Conseil européen.